top of page

Missions :

​

Proposer des séances de médiation animale vers un public fragilisé par les aléas de la vie, la maladie :

​

  • Séances collectives 

  • Séances individuelles

  • ​

Les séances viennent en complémentarité des activités existantes.

L'animal est présent et agit comme médiateur et facilitateur des ateliers mis en place. La thérapie assistée par l'animal ou encore thérapie en médiation animale, consiste à travailler avec l'animal lors de séances à visées thérapeutiques. Il joue alors le rôle de médiation, en facilitant le contact entre le patient et l’intervenant en médiation animale.

 

Ainsi, leur présence facilite la parole, l'expression de sentiments, fait ressurgir des souvenirs, permet de faire travailler la mémoire, la motricité (gestes précis et marche), permet une valorisation de la personne qui peut passer de soigné à soignant, peut aider à travailler les repères dans l'espace, et apporte un moment de bien être et de plaisir.

 

Les animaux sont consciencieusement suivis par un vétérinaire, sélectionnés et éduqués, sous la responsabilité d’un professionnel appelé intervenant en zoothérapie ou médiation animale.

 

C’est une méthode de travail qui tente de favoriser les liens naturels et bienfaisants, entre les humains et les animaux, et qui s’applique à toutes les activités impliquant l’utilisation d’un animal auprès de personnes, à des fins préventives, thérapeutiques ou récréatives.

 

Elle mise sur la réceptivité dont fait preuve l’animal de compagnie et sur son potentiel de stimulation et de motivation.

​

​

Programmation des séances :

​

Une planification régulière des séances est souhaitable.

​

​

Déroulement d’une séance collective :

​

Chaque séance sera différente selon les personnes participant, les objectifs de chacun étant définis en collaboration avec les membres de l’équipe soignante (ou avec la famille).

Il est important de ne pas mettre en échec le patient. Pour cela, il y aura une réévaluation des objectifs en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire.

Ils pourront s’inscrire dans les projets personnalisés d’accompagnement.

 

Liste des objectifs selon la pathologie des résidents :

*Améliorer l’aphasie (communication avec les animaux et l’intervenante, parler autour de ce qu’évoque les animaux, dialoguer sur  reconnaître les animaux, la couleur, la nourriture)

*Améliorer la praxie (prendre soin de l’animal, lui créer un abri, un parcours de jeu, des obstacles, stimuler les prises d’initiative)

*Améliorer l’orientation  temporelle, spatiale (proposer de placer la nourriture à l’endroit jugé idéal pour les animaux, construire un parcours sur la table, créer des obstacles et limites pour les animaux, les promener en laisse selon un parcours)

*Améliorer les fonctions exécutives : attention, concentration (demander d’observer le comportement des animaux, les compter, les reconnaître les yeux fermés, les décrire)

*Raisonnement (comprendre la logique des réactions des animaux, expliquer leur comportement, leur créer des lieux de protection pour cause à effet)

*Planifications (concevoir des étapes qui composent une action en prenant soin des animaux : 1 nourrir, 2 brosser 3 promener …)

*Améliorer les troubles du comportement : dépression (plaisir, joie, apport affectif de l’animal, effet anxiolytique de la fourrure et donc du toucher de l’animal, prendre confiance, être l’auteur des soins, se sentir utile, atténuer le sentiment de solitude

*Agressivité (apaisement, douceur.)

*Stimuler  la mémoire à court, moyen et long terme (donner un objet sans explication pour stimuler le souvenir de l’utilité de l’objet, évocation des souvenirs avec les animaux, stimulation avec des photos de mes animaux, mobiliser les connaissances, après avoir décrit sur un tableau chaque animaux en enlever un discrètement puis demander lequel a disparu.)

 

Etats dépressifs :

*Restaurer l’humeur (sentiment d’utilité, prendre soin, apport affectif

*Reprendre des activités sociales

*Faire à nouveau des projets (promener les animaux, en prendre soin, construire un abri, créer un potager pour nourrir les animaux)

*Oublier la douleur (se projeter sur l’animal et plus sur soi même, changer d’idée, éviter de se focaliser sur soi même)

*Apaisement

Il est important d’écouter, de verbaliser les émotions des résidents, de faire preuve de patience et bienveillance, d’encouragement, de ne pas forcer, aider, valoriser et ne jamais mettre en échec.

 

​

Publics visé :

Petit groupe de personnes si possible.. Le choix des participants sera déterminé par l’équipe pluridisciplinaire.

Il sera important de vérifier le volontariat de la personne grâce notamment à la participation des bénéficiaires à des séances découvertes qui seront préalables aux séances de médiation animale à visée thérapeutique.
 

Durée :

Les séances auront une durée de 50 mn à 1 h
 

Déroulement :

Les séances se déroulent selon le cycle du contact :

Présentation des aidants, des aidés et des animaux

Pré- contact avec une stimulation visuelle des animaux déposés sur la table face aux participants et présence du chien couché sur son tapis

Engagement avec une proposition verbale de l’activité

Plein-contact : mise en contact avec les animaux via des activités choisies par rapport aux objectis (mise sur les genoux des rongeurs, caresses, brossage, nourrissage.)

Désengagement avec une demande d’aide aux participants pour remettre les animaux dans leur box de transport ou sur le tapis pour le chien

Assimilation des ancrages avec une discussion concernant le vécu de la séance ou la mise en place d’un jeu avec les photos de la séance précédente ou avec le matériel crée par l’intervenante autour de ses animaux.

Les programmes sont constitués des ateliers qui présenteront au fil de leur déroulement une progression de difficultés. Ceci en tenant compte de l’adaptation aux déficiences.

Il y aura ainsi des difficultés croissantes dans les jeux, au niveau de la mémoire....

Les participants se dirigent souvent vers le même animal, vers « un préféré ». Cet animal sera par exemple mis en scène avec plusieurs autres animaux.
 

Rôle de chacun :

Intervenant : gérer le déroulement de la séance, gérer le temps, veiller à la sécurité des animaux et des personnes en contact avec eux, observation globale et individuelle, relation avec les référents, animer, maintenir le souffle vital de l’instant, rendre compte à l’établissement, assurer le nettoyage des lieux après la séance.

Personnel encadrant : aide au bon déroulement de la séance, grâce notamment à leur prise en charge des participants, à leur connaissance des comportements individuels des bénéficiaires.

Il est important de noter l’animal préféré des participants.
 

Moyen animal et matériels :

Animaux : 7 cochons d’inde, 3  lapins béliers dont un lapin géant, une chienne caniche et une chienne Bearded  Collie

Matériel : plaids de présentation, double laisse, brosses, nourriture (secs et frais), divers jeux pour rongeurs, tapis pour protéger les tables, parc pour rongeurs, box de transport, mallette propreté, photo (avec accord pour prise de photo)

​

Les séances individuelles :
 

Déroulement :

Visite en chambre avec le chien médiateur et de temps en temps un autre animal (lapin ou cochon d’inde) ou promenade en extérieur

Les premières séances sont consacrées à la présentation de l’animal tout d’abord verbale puis non verbale lorsque le chien rentre en contact avec la personne.

Il faut laisser le temps et la liberté au sujet  d’élaborer un lien avec le chien.

Il va se créer au fil du temps un attachement qui devient initiateur de l’expression des émotions enfouies par le contexte institutionnel.

A la fin de la première séance la personne a une photo du chien ce qui permet au personnel de solliciter les résidents et travailler la mémorisation.

Au fur et à mesure des séances s’installe une relation sécurisée et semi dirigée par la zoothérapeutie.

La perte d’autonomie enferme le corps dans toutes ses manifestations, la présence du chien par son effet amplificateur émotionnel et catalyseur permet d’extérioriser la sensibilité, favorise l’élan gestuel (axialité, vigilance,, mémoire gestuelle,, coordination occio-manuelle)


Objectifs :

*Maintenir les relations sociales, éviter l’isolement : rompre la solitude pour les personnes qui n’aiment pas quitter leur chambre, stimuler les sorties avec la promenade du chien)

*Redonner confiance en soi, apaisement, apport affectif : le soin (caresses, brossage, nourrissage) à un chien ou à un lapin va permettre de responsabiliser le participant qui devient auteur de soins. En passant du statut de soigné au statut de soignant, de passif il devient actif, se sent utile. L'animal apprécie les caresses, le temps que passe le participant à s'occuper de lui, et il lui rend par des marques d'affection. Il permet au participant de reprendre confiance en lui.

*Favoriser l’autonomie fonctionnelle et motricité. Ainsi, le chien va également faciliter la réalisation de mouvements difficiles à réaliser pour quelqu'un ayant des difficultés motrices, car ses mouvements seront réalisés pour le chien, sans y penser, grâce au jeu, à une promenade, des caresses, le brossage (aussi cochon d’inde et lapins béliers)

*Mobiliser les souvenirs restants. Ainsi, le chien (ou lapin et cochon d’inde) va être un excellent médiateur pour faire travailler la mémoire, notamment pour les personnes âgées. Celles ci vont tenter de se remémorer le nom du chien, la fréquence de ses visites et vont mettre en lien la présence du chien avec les souvenirs de chiens ayant joué un rôle dans leur vie. A partir de ces souvenirs on va pouvoir stimuler leur mémoire.

*Travailler la communication. Le chien incite à lui confier ses secrets. Le bénéficiaire sera stimulé par l’envie de voir se déplacer l’animal vers lui et l’appellera.

*Exploiter les capacités restantes. Lors du nourrissage, la personne âgée sera stimulée par le plaisir de nourrir ou sortir le chien

*Faciliter l’orientation dans le temps et l’espace. Ainsi, le bénéficiaire peut réaliser ou suivre un parcours à l’aide de matériel spécifiquement préparé pour la séance. La promenade est aussi très bénéfique

*Mieux gérer les troubles alimentaires. Le participant sera invité à nourrir l’animal qu’il aura choisi. Face à la satisfaction du chien, il prendra plaisir à effectuer un geste qu’il ne fait pas pour lui-même. Ce plaisir conjugué à l’effet miroir ainsi obtenu aidera à une meilleure évolution des troubles alimentaires.

 

 

Moyen animal et matériels :

Animaux : une chienne Bearded  Collie et une chienne Caniche et de temps en temps les petits rongeurs

Matériel : plaids de présentation, double laisse, brosses, nourriture (secs et frais), divers jeux pour rongeurs et chien, photos

Compte rendu et évaluation :

Une évaluation sera faite à chaque fin de séances .

Réévaluation des objectifs, évaluation et bilans et constats lors  de réunion mensuelles ou trimestrielles avec l’équipe pluridisciplinaire.( à prévoir en plus des séances)

bottom of page